LA CONSERVATION IN SITU
(Photo : Famille de gorilles de montagne dans le Parc National des Virunga © Objectif Brousse)
Quand on parle de conservation des espèces animales, il convient de distinguer ce qu’on appelle la conservation in situ, qui a pour objectif la conservation de la faune et de la flore sauvages dans son milieu naturel, et la conservation ex situ où la conservation des espèces sauvages se fait hors du milieu naturel.
La conservation in situ nécessite la sanctuarisation d’un territoire, un espace naturel protégé dont la taille, les caractéristiques et la biodiversité répondent aux besoins fondamentaux des espèces tout en y limitant au maximum les impacts des activités humaines. Ces espaces sont les parcs nationaux comme les célèbres parc national de Yellowstone aux Etats-Unis, parc Kruger en Afrique du Sud ou le parc national des Virunga en République Démocratique du Congo, les parcs naturels régionaux, les réserves naturelles privées (nombreuses en Afrique du Sud), les Espaces Naturels Sensibles, les réserves de chasse (où la chasse est interdite) ou encore les réserves de vie sauvage privées comme les développent l’ASPAS en France, Association pour la protection des animaux sauvages qui se porte acquéreur de zones naturelles et y proscrit toute interférence humaine. Dans la pratique, ces différents types de zones protégées ont des objectifs et des règles qui varient selon leur propriétaire-administrateur, leur capacité de contrôle des zones concernées et la législation et les décisions politiques du pays concerné, certains parcs nationaux octroyant par exemple des licences pour l’exploitation forestière, l’exploitation minière ou la chasse de certaines espèces, activités souvent déjà pratiquées dans l’illégalité dans ces zones sensibles par essence riches en ressources naturelles préservées.
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