DES COTES LITTORALES AUX RECIFS CORALLIENS
(photo : Kanenori - Pixabay - CC0)
Les côtes, lieu de rencontre entre la faune terrestre et la faune marine, sont des zones d’habitats très variées où on trouve un très grand nombre d’espèces d’animaux. La vie y est rythmée par les marées plus ou moins importantes qui viennent quotidiennement remodeler et éroder le rivage.
On peut découper les bords de mer en trois zones distinctes :
- La zone supralittorale est la plus élevée et est rarement immergée à l’exception possible de phénomènes de type tempêtes ou de grandes marées. Elle est souvent constituée de falaises qui offrent des sites de nidification prisés par de nombreuses espèces d’oiseaux.
- On trouve ensuite la zone littorale marquée par l’alternance immersion-émersion pour sa partie supérieure, avec des animaux capables de supporter ces changements violents, et pour sa partie inférieure (appelée étage médiolittoral) de se tenir bien accrochés aux rochers ou s’enfouir dans le sable pour résister aux vagues déferlantes. On parle aussi de l’estran pour désigner la partie du littoral située entre les limites des plus fortes et des plus faibles marées.
- Enfin, l’étage infralittoral est un habitat où vivent les algues et les espèces purement marines qui y jouissent d’une bonne luminosité.
Sous les tropiques, là où la température des mers demeure chaude et constante, on trouve un habitat extrêmement riche en biodiversité : les récifs coralliens. Constitués d’immenses colonies de polypes vivants, les coraux durs construisent des récifs jusqu’à former des barrières ou des atolls autour d’îles océaniques. Poissons exotiques, tortues marines et toute une riche faune colorée d’animaux marins y séjournent de façon permanente ou temporaire et y trouvent un refuge protecteur face aux grands prédateurs du large.
Le réchauffement climatique impacte ces biotopes : l’élévation du niveau des mers accentue l’érosion des zones littorales tandis que l’augmentation des températures et l’acidification des océans détruisent le corail. Les activités humaines, la surpêche et la pollution dégradent aussi ces milieux fragiles.
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