Les amphibiens sont une classe d’animaux vertébrés à sang froid qui compte plus de 6.000 espèces se divisant en 3 groupes : les urodèles (tritons et salamandres, qui conservent leur queue au stade adulte), les anoures (grenouilles et crapauds) et les gymnophiones avec des animaux comme les apodes ou les cécilies, des amphibiens au corps allongé dépourvu de pattes qu’on confond facilement avec les vers de terre.
Le cycle de vie de la majorité des amphibiens commence par une vie à l’état larvaire en milieu aquatique où ils respirent dans l’eau grâce à des branchies avant de se métamorphoser en adultes terrestres qui respirent l’air grâce à des poumons. Prenons l’exemple de la grenouille rousse : les embryons commencent à se développer dans les œufs qui ont été pondus en grappe dans l’eau. Une semaine après la fécondation les œufs libèrent des têtards au corps sphérique qui ont une queue et des branchies externes. Progressivement, le têtard va ensuite perdre ses branchies externes au profit de branchies internes, des pattes postérieures puis antérieures vont apparaître, la queue va se résorber et sa forme évoluer progressivement vers celle de la grenouille adulte. Les branchies internes se transforment en poumons et au bout de 16 semaines, la grenouille rousse a atteint son stade final de transformation.
Un grand nombre d’amphibiens respirent par la peau, qu’ils ont nue, lisse et très fine. Ils ont de nombreuses glandes muqueuses pour la maintenir humide, à défaut de quoi ils se dessèchent rapidement. Ils absorbent l’oxygène directement dans le sang et rejettent le gaz carbonique également par leur derme.
Les premiers amphibiens descendent de poissons à nageoires charnues et sont apparus il y a 370 millions d’années ; ils ont été les premiers vertébrés quadrupèdes à coloniser les terres émergées, équipés de paupières pour garder les yeux humides, d’un odorat développé et d’une langue leur permettant d’humidifier la nourriture avant de l’avaler.